Coup d’envoi donné au projet Grand Bellevue
Les villes de Nantes et Saint Herblain, main dans la main pour dessiner le Bellevue de demain. 15 ans pour une rénovation urbaine globale en concertation avec les habitants.
« … Je suis bénévole pour exercer ma liberté. Ma liberté de retraitée, c’est être utile aux autres. Et je suis bien récompensée, car je reçois formidablement de personnes extra qui m’apprennent des nouveautés malgré mon âge avancé. »
Geneviève
« … A mon âge, j'aime à penser que je peux encore être utile. Je me sens mieux quand je regarde mon prochain avec bienveillance. Cela me fait du bien quand je partage avec d'autres certains événements, cela me valorise car je sers encore à quelque chose... Je suis bénévole, pourquoi ? Parce que j'aime cela, c'est un engagement : je communique, je suis dans l'action, et je participe.
Claudine
« Si je fais du bénévolat c’est pour me sentir utile… Pour être bénévole, il faut selon moi, une âme de Saint-Bernard. »
Angélique
"... Dès qu’il y a des évènements, j’aime participer et du coup, on voit du monde !"
Arlette
« …C’est surtout pour moi, être signe et témoin que nous sommes les premiers acteurs et responsables de ce « mieux vivre ensemble » auquel nous aspirons…
Benoit
"...Le bénévolat je vis avec, surtout quand on a des enfants, avec le sport."
Christine
« La vie offre parfois l'occasion de sortir de la routine du ronron quotidien. C'est ce qui m'est arrivé cette année. Ce temps disponible, j'ai eu envie de le mettre au profit de personnes qui avaient besoin d'une aide ponctuelle dans un domaine de compétences qui m'était accessible."
Claude
"... Proche de mon domicile, le bon accueil que j’ai reçu et en plus j’ voulais donner un peu de mon temps."
Françoise
« Le bénévolat égal plaisir… m’a apporté une confiance que j’avais perdue et m’a surtout permis de me remettre en question. »
Ghislaine
« … Peut-être par suite d’un concours de circonstances malheureuses qui m’ont amenées à croiser le chemin de personnes généreuses qui ont accepté de partager avec moi. Bénévolement ou pas d’ailleurs… Enrichie de tels exemples il me paraît normal de faire vivre à mon tour cette vision d’une société où chacun a sa place en donnant quelques heures de mon temps libre. »
Marie-Paule
"C’est autant de moments de partage et de convivialité qui sont des petits bonheurs."
Nathalie
« Je me suis mise bénévole pour me rendre utile… Maintenant que les enfants sont élevés, j’ai du temps. »
Patricia
« … Compter les uns pour les autres, c’est une valeur sûre. »
Raymond
« … Ce bénévolat donne un but à ma vie de retraitée tout en partageant le peu que je sais avec d’autres personnes. »
Raymonde
« … dialoguer avec les gens et d’être attentive à leur besoin. »
Valentine
« Ce qui me motive : le besoin, l’envie de partager avec d’autres une activité qui me fait du bien, elle me rend joyeuse … »
Virginie
La "co-réparation" contre les excès de la consommation
Dans le cadre du dispositif d'éducation à l'image porté par l'association maison du citoyen un atelier de réalisation de film court s'est déroulé du 13 au 17 avril pour une vingtaine de jeunes du quartier tous âgés de 14 à 17 ans. Garçons et filles suite à un temps d'écriture sous la houlette du réalisateur Bruno Ometak sont partis en tournage à travers le quartier et l'agglomération. Le service jeunesse et la direction des affaires culturelles de la ville ont amplement contribué à la mise en oeuvre de ce projet. Projection d'ici fin juin.
L'objectif pour une dizaine d'enfants âgés de 8 à 12 ans à été de créer et de monter entièrement une pièce de théâtre. La pièce a été répétée chaque jour pour être jouées vendredi 17 avril, à 17 h, dans la salle polyvalente du Carré des services. Ce stage proposée par la maison du citoyen en partenariat avec l'association théâtrale du quartier "la nouvelle lune" a trouvé son public depuis notre arrivée au carré des services.
Chaque vendredi précédent les vacances scolaires, la maison du citoyen propose avec des partenaires une soirée conviviale à destination des familles du quartier. Ce vendredi 10 avril suite à la proposition du service jeunesse, il était proposé sur le modèle de l'émission télévisé "vendredi tout est permis" une multitudes d'épreuves divertissantes dont les participants ont su mimer, danser ou encore jouer la comédie. Cette première édition au carré des services à réuni plus d'une centaine d'habitants de tous âges.
Cette année encore c’est près de 200 enfants du quartier bellevue saint-herblain qui ont pu défilé sous un soleil radieux de la place du marché à la plaine du parc du clos fleuri. Le carnaval est coordonné par la maison du citoyen et proposé en concertation avec les partenaires de la petite enfance présents sur le carré (crèche familiale, RAM, multiaccueil) mais aussi la crèche, les écoles maternelles de la sensive et de la bernardière.
Situés (heureusement sous une tonnelle) au coin de l'école de la sensive, à côté du marché, nous avons installé un « stand » dans le but d'en apprendre plus sur les habitants, de connaître leurs activités...et surtout leurs envies d'activités. Nous avions la possibilité de proposer thé et café aux passants. La proximité de l'école nous a beaucoup aidés à rester jusqu'à midi, par la présence de toilettes et d'eau potable
La pluie a démarré très rapidement. A l'image du déroulement des courses, tout s'est accéléré dans le rythme des gens, ce qui a rendu plus difficile que prévu la démarche de récolte de paroles des habitants. L'emplacement est à la fois très fréquenté, mais comprend aussi le défaut d'être avant tout un chemin, plutôt qu'une place ou un endroit où les gens auraient plus facilement le réflexe de s'arrêter. La timidité et les réticences se sont peu à peu estompées ; sans doute avons-nous pris nous-même plus d'assurance et d'aisance. Le premier contact est bien entendu le plus difficile, qui va rapidement déterminer si la personne a l'envie et le temps de s'arrêter. L'émulation, l'influence du groupe se vérifie aussi : il est plus facile de convaincre une personne de partager un peu de son temps quand d'autres personnes se sont déjà arrêtées.
Étant donné notre nombre important, il fallait éviter de trop se marcher dessus, de trop faire « masse », ce qui peut être intimidant. On établit deux groupes différents : l'un reste sous la tonnelle, sans trop bouger (mis à part dans l'accompagnement sur le chemin d'une personne). On fixe des panneaux, on sert le café...
L'autre groupe déambule dans le marché, recouverts avec des panneaux portant un message soit provocateur, soit qui porte au moins interrogation (« je m'ennuie », « je ne parle pas aux inconnus »).
Une des revendications portait sur le renouvellement d'ateliers cuisine. Ils étaient vus comme à la fois pouvant toucher tous les âges, y compris les enfants avec l'idée d'une création d'un cour d'initiation pour les plus jeunes. Cette envie émerge aussi d'expériences passées visiblement réussies. A noter que cette « doléance » d'activité intergénérationnelle (du moins, dans l'esprit annoncé) a été formulé par une mère et sa fille. L'aspect interculturel était également abordé, puisque les thématiques de différents pays étaient plébiscitées
On a pu noter, dans le désordre, une notion de jeu, de méfiance (nous pouvons être associés à du marketing, de la vente, du prosélytisme politique, etc...) de la part de certains habitants envers nous.
Les temps d'échange n'ont pas de durée régulière ; certaines personnes échangent quelques mots, tandis que d'autres peuvent passer un plus long moment, parfois même en parlant avec différents bénévoles. On remarque quand même une constante : une fois arrêtées, même les personnes semblant un peu réticentes au départ ont tendance à rester au moins une dizaine de minutes. Les panneaux « provocateurs » portés à même la personne ont quant à eux suscité beaucoup d'échange, les clients du marché intrigués étant souvent les premiers à aller vers les bénévoles.
A midi, les gens sont encore davantage pressés et n'ont plus la tête à s'arrêter. Nous replions le « stand ».
Dans l'ensemble, les contacts que j'ai pu avoir avec les habitants m'ont plutôt témoigné une absence « d'ennui » de la part des habitants ; pour autant, ils restent friands et motivés par des événements collectifs, parfois avec un caractère festif (le barbecue, la cuisine et les repas collectifs). Quelque chose de ponctuel, d'inédit, pouvant briser la routine (qui n'est pas à confondre avec la notion d'ennui).
Prenez un livre, prenez en deux. Lisez-le sur place ou chez vous. Partagez le, faites le voyager puis ramener le (ou pas !) à la bibliothèque de passage.
Il suffit à tous de venir à la Maison du Citoyen et de s'installer sur le canapé, avec un livre, pour le choisir. Cette bibliothèque doit amener les enfants vers la lecture et les pousser vers les bibliothèques centrales. Les livres viennent des particuliers, des invendus et aussi des échanges avec d'autres bibliothèques. Aujourd’hui se sont une petite dizaine de bénévoles qui sont en charge de la mise en vie de cette animation
Le mercredi matin est réservé aux dons des livres (albums jeunesse, revues récentes, bandes-dessinées, polar, autres) au sein de la Maison du citoyen. Renseignements pour être bénévole à la maison du Citoyen 02 28 25 26 60
Vif succès pour le stage de théâtre mis en place à la Maison du Citoyen lors de la deuxième semaine des vacances scolaires. Initialement prévu pour une douzaine d'enfants, l'atelier a réuni seize apprentis acteurs de 6 à 12 ans ! Apprentissage du texte, du jeu, réalisation des décors, des costumes, de la mise en scène...en cinq jours, les enfants ont pu présenter une pièce le vendredi soir. « La nouvelle vie de Girasol » a fait salle comble devant une centaine de spectateurs du quartier.
Une expérience riche en découvertes qui a amené des enfants de tous âges et de tous milieux à se côtoyer lors d'ateliers encadrés par des professionnels du théâtre, qui aura peut-être suscité des passions théâtrales. Une activité d'ores et déjà amenée à se renouveler lors des vacances d'avril.
Tout au long de la première semaine des vacances d’hiver, les enfants du quartier ont pu assister à des courts et longs métrage, dans un décor et une salle ludique pour stimuler leur regard sur le cinéma. Au programme, 3 films destinés à des publics différents, allant de 3 à 12 ans. Des animations et du matériel cinématographiques y étaient associés dans le cadre de la malle pédagogique « Viva Cinéma» louée à l’association Atmosphère 53 (Elle a pour raison d’être la promotion du cinéma « d’auteur », fiction et documentaire et l’éducation à l’image : http://www.atmospheres53.org), se déroulant en off du festival « faites vos jeux ». Ces après-midi ont aussi permis aux jeunes de découvrir les nouveaux locaux de la Maison du Citoyen et du Carré et de partager des moments de groupe.
Une réflexion sur l’accueil d’enfants 5-12 ans sans référent au sein du bâtiment durant les prochaines vacances est en cours (contact Anthony 02 28 25 26 64)
Coup d’envoi donné au projet Grand Bellevue
Les villes de Nantes et Saint Herblain, main dans la main pour dessiner le Bellevue de demain. 15 ans pour une rénovation urbaine globale en concertation avec les habitants.
FCSF le vieillissement c'est l'affaire de tous